La passion de Hallâj entre le récit factuel et le récit fictionnel

نوع المستند : المقالة الأصلية

المؤلف

Cairo University

المستخلص

Hallâj est l’une des personnalités les plus éminentes du soufisme. Un grand procès politique et religieux, qui opposa, à Bagdad, en 309/922, tous les groupes islamiques de l’époque : shi‘ites et sunnites, juristes et soufis, excommunia et condamna au gibet, cet « amant parfait de Dieu » (P.M, p.15), énonciateur «du cri extatique: Je suis la vérité » (P.M, p.15),  pour avoir prêché l’identification du mystique à Dieu, par amour.
L’objectif de ce travail est de faire une comparaison de deux œuvres française et égyptienne, qui se sont penchées sur la vie de ce soufi, en l’occurrence, un récit factuel,le premier tome de  La passion de Hallâj de Massignon, et un récit fictionnel, la pièce de théâtre de Salah Abd Assabour ayant le même titre éponyme  La passion de Hallâj. Cette étude procède par deux étapes. La première s’attarde sur les stratégies argumentatives adoptées par Massignon pour réhabiliter Hallâj. La seconde propose une lecture « palimpsestueuse » du récit fictionnel, qui fait résonner un nouveau discours sur Hallâj.

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